Mal-é-dictions, voici comment sont jetées certaines d’entre elles inconsciemment et comment y remédier pour les briser .
Voici un témoignage extraordinaire.
Le récit prend racine le 26 janvier 2007, jour d’anniversaire de mon mari, Didier. À cette occasion, j’ai choisi de lui offrir un cadeau mémorable en réalisant l’un de ses rêves les plus chers : piloter une Ferrari, voire une Porsche, sur un circuit réel.
Mes deux filles enthousiastes à cette idée, me proposent de se joindre à moi.
Je leur explique que pour que cette aventure reste mémorable pour leur père, il est essentiel qu’il la vive en compagnie d’un de ses amis ou de son frère.
Peu importe ! En réalité, il était crucial de choisir quelqu’un d’aussi passionné que lui par ce type de voitures. C’est pourquoi j’ai décidé d’offrir le même cadeau à son accompagnateur. Il est essentiel pour moi de souligner que mon mari est un véritable passionné de voitures de course !
Il possède un circuit sur lequel il fait tourner des modèles miniatures de voitures prestigieuses telles que FERRARI, PORSCHE, Alpine, etc. De plus, sa passion s’étend à d’autres collections de voitures miniatures de la marque BURAGO, mettant en avant toujours les FERRARI et PORSCHE, qui occupent fièrement une bibliothèque entière.
Ainsi, avec mes filles, nous parcourons internet pour essayer de réserver un stage sur le circuit de Marcoussis dans l’Essonne, en région parisienne. La chance nous sourit, car ils proposent des promotions exceptionnelles.
Le soir de son anniversaire ( 26 janvier 2007), impatientes et taquines, les filles préviennent leur père qu’il ne devinera pas son cadeau cette année.
Il tente plusieurs possibilités mais en vain. Nous lui remettons l’enveloppe contenant les deux INVITATIONS pour un stage de pilotage sur le circuit de Marcoussis.
Mal-é-diction
À peine jette-t-il un œil sur le carton d’invitation qu’il le laisse échapper, comme s’il avait reçu une décharge.
Puis, il prononce des paroles inhabituelles pour lui, du genre :
« Non, non, c’est beaucoup trop cher pour ce que c’est. Ça n’en vaut pas la peine. Ce n’est que du virtuel. Je préfère utiliser l’argent pour m’acheter un TOM TOM (GPS). »
Avec les filles, nous avons été surprises par cette réaction plutôt inattendue. Dans la foulée, déçue, je lui réponds : « Ok, mon cadeau, ou plus exactement, notre cadeau, ne te convient pas, alors que depuis des années, tu nous bassines avec ça ! »
Eh bien, je ne t’offrirai rien d’autre ! Si tu veux un TOM TOM, tu te l’achèteras tout seul… Et je suis retournée dans mon bureau en râlant, suivis par Nana, la plus jeune de mes filles. Elle m’interpelle « Souviens-toi, maman, de l’histoire de Patrick à Cergy-Pontoise. » C’est comme une mal-é-diction.
Le déclic se fait… En effet, l’événement remonte à 1998, plus précisément au 6 décembre 1998.
Patrick est un grand ami de mon mari, et surtout passionné à l’extrême par les FERRARIS et d’autres voitures du même style. Le mot « obsédé » est vraiment adapté à ce personnage.
D’ailleurs, c’est lui qui a entraîné mon mari dans l’achat d’un circuit miniature. Ainsi, la veille du 6 décembre, Patrick propose à mon mari de l’accompagner chez l’un de ses amis fortunés à Enghien, qui possède 4 FERRARIS grandeur nature. Mon mari accepte avec joie, sachant que je l’encouragerai à y aller. Il rentre à la maison pour m’annoncer la bonne nouvelle !
Cependant, ma réaction a été inattendue… Au lieu de l’encourager, je lui ai fait une scène épouvantable (un moment mémorable pour ma fille Nana âgée de 12ans à l’époque), en lui interdisant catégoriquement d’y aller.
J’ai balancé différents prétextes et menaces qui, à cette époque, ont choqué nos filles présentes. Mon mari confus finit par céder à mon chantage et rappela son ami pour se décommander.
Le soir du 6 décembre 1998, un appel téléphonique nous informe que Patrick a eu un accident et qu’il est dans le coma à l’hôpital, entre la vie et la mort.
Patrick conduisait la FERRARI à une vitesse de 120 km/h sur une 4 voies lorsque celle-ci a subitement pris feu.
Il a dû être plongé dans un coma pendant trois mois. En raison de graves brûlures affectant 70% de son corps, il a été maintenu dans un coma artificiel pendant trois mois supplémentaires. Quant au propriétaire, qui était passager, il est décédé sur le coup. Mon Dieu… A quelle Mal-é-diction mon mari a échappé.
Nous avons appris quelque temps après que FERRARI avait été tenue pour responsable, car la voiture sortait de révision, présentant un défaut mécanique.
Revenons ainsi, en ce 26 janvier 2007, jour anniversaire de mon mari, neuf ans après cette tragédie, les séquelles sont encore bien présentes.
C’est pourquoi il a eu ce réflexe de lâcher le carton d’invitation, comme si celui-ci allait le brûler.
Patrick est toujours son ami, ils se côtoient toujours autant, d’ailleurs Patrick a acheté une Porsche qu’il a faite aménager en fonction de son handicap.
Visage brûlé défiguré, perte d’une de ses mains rappellent à mon mari cette tragédie mortelle.
Patrick a subi plusieurs opérations, car il n’avait plus de paupières, d’oreilles, de cheveux, de nez, etc. Il ressemblait à un monstre de foire. C’était très difficile de le regarder.
Les mains ont subi de graves brûlures, au point qu’il ne lui reste que deux moignons, dont l’un est doté d’un pouce. Aujourd’hui, son visage n’est plus aussi défiguré ; bien que les cicatrices soient encore visibles, elles sont atténuées grâce à la chirurgie esthétique.
En réalité, le geste de mon mari de repousser mon cadeau n’était qu’un réflexe de survie ! Une réponse du genre aurait pu être : « Oh, tu m’as sauvé la vie il y a 9 ans, et là, tu me renvoies à cet épisode… »
Donc, revenons à fin janvier 2007… Mon mari décide d’acheter un TOM TOM et revient tout content pour me le montrer. Mon mari est du genre craquant, il est adorable.
Je lui déclare que son TOM TOM ne lui sera pas d’une grande utilité. Je ressentais toujours une certaine déception qu’il n’ait pas accepté mon cadeau.
Il tente de m’expliquer que c’était vraiment gentil de ma part d’avoir voulu lui offrir un beau cadeau, mais qu’il était vraiment content de son GPS ! Il me taquine, et je le préviens de ne pas sous-estimer ma « magie ».
Et comme pour répondre à mon clin d’œil, le fameux TOM TOM ne fonctionnera pas, même après plusieurs essais. Mon cher mari est obligé de le retourner au magasin !
Il optera pour un autre modèle qui, lui aussi, aura du mal à fonctionner, sans compter les difficultés rencontrées lors de la mise à jour, même récemment.
D’ailleurs, cela restait un sujet de taquinerie entre nous. Mon cher mari ne semblait pas comprendre que son TOM TOM était lié à sa peur de concrétiser son rêve de conduire une FERRARI.
Le dimanche midi 5 octobre 2007.. Mon mari me demande s’il peut utiliser mon internet pour aller sur EBAY acheter un TOM TOM.
Devant mon air ahuri, il m’explique que le TOMTOM de son groupe de motards a été volé et comme il est responsable du groupe il cherche à en trouver un d’occasion identique. Ensuite il divisera le prix en part égale entre ses 8 motards.
Je souris en regardant mon mari déterminé qui pianote sur mon ordi . Décidément, le TOM TOM continue son effet… Je le laisse se débrouiller sur EBAY avec ses filles, et j’apprends qu’il a trouvé le même que celui qui a été volé.
Personne n’a encore misé, il est midi trente et l’enchère se termine le soir même à 21h (nous sommes dimanche 5 octobre 2007). Il est à 250€, alors que neuf, il vaut un peu plus de 400€.
À 21 heures précises, il vient vérifier et découvre qu’il n’a pas remporté l’enchère. Il est très déçu et bougonne. Alors, j’éteins l’ordinateur et je lui murmure compatissante :
« Je sais, tu n’as pas de chance avec les TOM TOM… ».
Le lundi 6 octobre à midi, une fois de plus, il se rue sur l’ordinateur sans me saluer, pour naviguer sur EBAY à la recherche de son TOM TOM moto spécial.
Je l’entends soupirer et grogner. Je m’approche pour savoir ce qui ne va pas… et il me dit d’un air dépité qu’il n’y a plus de TomTom rider ( moto) en vente comme celui de la gendarmerie ..
Devant son air tristounet je lui dis :
« Allez, mon pti chacha, laisse-moi la place, je vais te montrer comment fonctionne ma magie. » Je vais lever la mal-é-diction..
Il insiste en répétant qu’il a cherché et qu’il n’y en a pas d’autres, et là, je me mets à rire aux éclats.
Je sais que ce n’est pas ton anniversaire, mais je crois qu’il est temps que je stoppe cette mal-é-diction sur les TOMTOM et que je te fasse livrer ton cadeau (TOMTOM)!
Je vais sur PRICE MINISTER et là du premier coup, je trouve son TOMTOM rider moto, au même prix que celui qu’il avait vu sur EBAY………
Je fais un paiement par carte bancaire, et il m’est précisée que le TOMTOM sera livré en fin de semaine ……
Et là, j’ai percuté, et c’est vraiment le mot…….. Oui, j’ai percuté pourquoi l’histoire du tom tom revenait !
Il s’avère que le 25 septembre 2007, quel quelque jours avant mon mari rentre tout excité, m’avouant avoir vendu sa moto Africa twin…..et à ce moment-là, je lui réponds :
Combien te faut-il ? Il ne comprend pas pourquoi, je lui repose cette question !
Ma réaction est logique, car s’il a vendu sa moto, c’est qu’automatiquement, il en a une autre en vue qui est plus chère que celle qu’il vient de vendre ? …..
Donc, je répète en riant :
« Combien suis-je sensée rajouter ?
Et là, il me répond :
2000€ ….mais elle est plus récente et surtout plus puissante .
Ok ! C’est ton cadeau d’anniversaire avec 4 mois d’avance, d’où l’apparition de l’histoire du TOM TOM MOTO.
Cette fois-ci, j’ai à la fois offert le tom tom et le REVE de rouler encore plus vite non pas avec une FERRARI mais avec une VARADERO moto….
Samedi 11 octobre 2007 , Mon mari m’appelle pour me prévenir qu’il a réceptionné au bureau le fameux TomTom RIDER .
Ma fille aînée me rappelle qu’il faut mettre un petit mot au vendeur sur price-minister.. et là je suis à nouveau scotchée, d’abord, ce n’est pas un vendeur, mais une vendeuse qui porte le pseudo « MAVIE ».
STUPEFAITE, abasourdie, dans la foulée, je demande à mon mari ,
S’il se souvient de l’adresse notée sur le colis ……
Il n’en a pas la moindre idée, mais m’indique qu’il a conservé L’emballage et dont voici l’adresse :
MAVIE rue du commandant Lamy Paris .
Il s’avère que ma magie s’appelle « L’ami » et que mon mari est le commandant de la brigade motorisée .
MAVIE rue du commandant Lamy .
Voici comment fonctionne la loi de cause à effet :
J’ ai maudit son TOMTOM le 26 janvier 2007, donc l’impact magnétique produira l’effet que chaque TOMTOM que mon mari achètera sera maudit.
Pour lever la mal-é-diction, il fallait que moi-même je trouve un nouveau TOMTOM , que je le paye de mon argent et que je lui offre comme cadeau.
Ainsi traduction du message de Ma magie :
« Par l’intermédiaire de l’Ami, tu me rends MA VIE . »
Voici comment se décodent des situations récurrentes … Seules des actions concrètes peuvent interférer la malédiction, voire les blessures. Je précise que mon mari ne croit pas en mes pouvoirs magnétiques, et pourtant il en profite chaque jour . Pour lui il s’agit de purs hasards…Je souris…
la mal-é-diction a été brisée..