Prénoms, Tarot et Astrologie, voici mon Parcours avec Michel Chabot pour la rédaction du livre : » Un enfant, un prénom ».
Temps de lecture estimé : 8 minutes
Une Rencontre Inattendue
Michel Chabot, journaliste et écrivain pour les éditions Lamartinière, m’appelle sur les conseils d’une cliente. Il cherchait une voyante sérieuse pour l’aider à écrire un livre sur les prénoms.
Intrigué, il commence une consultation au téléphone. Pendant plus d’une heure, il me teste, s’interrogeant sur mes dons de voyance. Est-ce que je suis la médium qu’il recherche ?
Avec dépit, il me lance qu’il n’a pas le choix et que, jusqu’ici, il n’a pas encore trouvé la personne qui sort de l’ordinaire. N’attendant rien de ce journaliste écrivain, car sûre de mes facultés extrasensorielles, je suis surprise de l’entendre demander : « Quand pouvez-vous commencer ? »
« Quand pouvez-vous commencer ? »
Notre collaboration commence alors, et rapidement, un véritable parcours du combattant s’installe.
Michel se sent relégué au simple rôle de scribe, ce qui n’aidait pas notre entente. Nous étions souvent en conflit sur la rédaction de ma partie voyance. Au bout d’un mois, sans contrat signé, j’ai décidé de dire stop.
Il remaniait constamment mes écrits, les privant de leur fluide magnétique. Inutile de dire que je ne me laisse pas faire facilement.
Michel Chabot a peur
Michel me rappelle, désespéré. Le rédacteur des éditions Lamartinière rejette ses remaniements de mes écrits sur la symbolique médiumnique des prénoms.
Affolé, il me supplie de revenir. S’il ne termine pas le manuscrit pour décembre, il risque de tout perdre. Ayant gardé le brouillon de mes formulations de guidance, je les lui renvoie, en le menaçant que c’est la dernière fois.
J’ai accepté de vivre cette expérience, mais pas au détriment de ma santé. Michel s’est finalement calmé après l’enthousiasme de l’éditeur à la lecture de mes écrits.
Les Conditions de notre Collaboration
J’ai décrit le tableau de notre rencontre et les conditions pour montrer que Michel n’était qu’un simple scribe, ce qui l’agaçait.
Son contrat ne consistait qu’à une simple rédaction du manuscrit. Il ignorait tout du choix des illustrations, des graphismes et de la couverture.
J’ai écrit la partie sur les symboles, le tarot et le langage des fleurs, commencée en septembre 2001, tandis que Michel s’occupait de la rédaction des prénoms. J’ai terminé ma partie en décembre 2001.
En janvier 2002, Michel a insisté pour venir me voir à Fontainebleau, malgré qu’il habite à Paris et que l’internet n’était pas aussi développé qu’aujourd’hui.
Il voulait absolument apporter des retouches à ma partie, ce que j’ai initialement refusé. Finalement, je l’ai laissé venir. Lors de sa visite, il avait une ébauche des graphismes et illustrations prévues par les éditions Lamartinière.
À ma grande surprise, les dessins représentaient des anges, des séraphins. Ma mère porte Séraphine comme deuxième prénom, et moi, Évangile. Mon nom de femme, Chapelle, semblait révéler les signes du destin.
Les signes du Destin
Avec Michel, nous n’avions pas été consultés pour donner notre avis sur les illustrations à la base. Ce jour de janvier 2002, Michel est reparti, mais je me sentais très mal. Ma fille Nana m’a demandé ce qui n’allait pas, et je lui ai répondu qu’il ne ferait pas de vieux os.
Une semaine plus tard, j’apprends par Elise, son amie psy que Michel était décédé le 4 février, ( 04/02 ).
Attablé seul au restaurant qu’il aimait fréquenter, il a eu une attaque. Elise m’invite à la messe de célébration du souvenir, qui aura lieu le 13 février, jour de la Sainte Béatrice.
Quel est le Signe du destin? Que dois- je comprendre?.
Elle me remercie chaleureusement d’avoir réussi à coacher Michel. En effet, me dit-elle, il était difficilement gérable et perfectionniste. Si vous n’aviez pas été là, il n’aurait pas fini d’écrire le manuscrit.
En effet, cela n’avait pas été facile, Michel avait l’habitude d’imposer sa vision du monde. J’ai été très touchée par cet échange, car je reconnais que j’ai durement bataillé.
L’Épilogue Mystique
Mais ma voyance est extraordinaire. En moi, j’entendais la voix de mon guide me dire : « Grâce à toi, Michel va pouvoir renaître. »
Michel est décédé le 04/02 et la sortie du livre était prévue pour le 02/04, jour de la Sainte Sandrine, lundi de Pâques, symbole de résurrection.
Et là, une réalisation soudaine m’a frappée !
Non, il sortirait le 22 avril. Pourquoi ?
Petit clin d’œil, c’est la naissance de ma fille Nana, mais surtout, c’est la Saint Alexandre.
Or, Michel avait écrit dans le livre ce passage : « Mes parents m’ont affublé du prénom Michel, » et il faisait référence ensuite au prénom Alexandre, qu’il aurait préféré. Le livre est donc sorti le 22 avril, comme si tout avait été orchestré par une force supérieure.
Conclusion
Ce parcours avec Michel Chabot pour « Un enfant, un prénom » a été un mélange de défis, de conflits et de révélations.
À travers les prénoms, le tarot et l’astrologie, nous avons découvert bien plus que de simples mots. Nous avons touché à l’essence même des identités, des histoires et des destins. Cette expérience m’a confirmé une chose : l’univers a un plan, et parfois, il se révèle de la manière la plus inattendue.